Changer ?

 Peut-on vraiment changer ? Comment et pourquoi changerions-nous ? 

Rien n'est jamais défini et immuable dans notre monde. La seule permanence, c'est le changement.  Petite réflexion.

 

 

Pour tous ceux qui voudraient changer mais qui se rendent prisonniers de certaines formes pensées telles que : « J’ai toujours été comme ça. », « Il est trop tard pour changer »,  « Il est impossible de changer », « c’est mon caractère », « On ne se refait pas »…  Voici la bonne nouvelle : 

« La seule chose qui soit permanente dans l’Univers, c’est le changement »

Savez-vous que nos os se renouvellement de 10% chaque année, le sang tous les 120 jours – globules rouges-, le foie tous les 500 jours, la peau toutes les 4 semaines … ;  notre corps entier se renouvelle tous les 10 à 15 ans environ.
Cela veut dire que nous ne sommes plus, au niveau physique, la même personne. Il en va de même au niveau mental, émotionnel et spirituel. Toute nouvelle expérience nous entraine vers un nouveau soi-même. 
Que nous le voulions ou non, que nous en ayons conscience ou non, nous changeons. Ainsi va la vie et son lot incessant d’évolution.

Je crois que résister au changement c’est, en quelque sorte, résister à la vie.  C’est dépenser une énergie incroyable à aller contre le mouvement. Mais derrière la résistance au changement que nous pouvons tous plus ou moins rencontrer dans nos vies, se cachent souvent la peur et l’insécurité.

Peur de l’inconnu. Pour certaines personnes, il est souvent plus rassurant de s’accrocher aux choses, aux personnes, aux situations et aux lieux familiers, même si cela génère de la souffrance, plutôt que de faire un grand saut dans l’inconnu. Sortir de sa zone de confort… Construire un futur meilleur en laissant derrière les chaines du passé est un véritable apprentissage qui demande du courage, ce peut être aussi une véritable opprotunité de couper avec ses schémas répétitifs. 

Avoir la possibilité de se redéfinir, se renouveler, comme le fait tout naturellement notre corps est notre droit de naissance. Suivre le mouvement des choses, c’est suivre le flot de la vie, l’ordre naturel de l’évolution, sans conflits, sans contradictions, dans l’harmonie de ce qui Est.

Le changement peut se confronter à la peur de perdre son identité : changer c’est mourir quelque part. Mourir au connu, à ce que l’on connaît de soi et à ce que les autres connaissent de nous, à ce que nous connaissons de notre environnement.  

Mais lorsque nous permettons vraiment le changement, lorsque nous faisons confiance en la vie,  nous gagnons finalement ce que nous pensons perdre sur le coup : plus de connexion à qui nous sommes. A qui nous sommes vraiment. La peur d’être séparé en changeant, séparé de soi, des autres, du monde, finalement s’efface au profit d’une meilleure connexion à Tout. 

Savez-vous que lorsque nous changeons,  cela permet également à notre entourage de changer ?

Comment change-t-on ? En changeant nos perceptions. En changeant notre manière de penser. En reprenant la main sur notre vie. Que nous le voulions ou non, nous changeons à chaque instant. Changer en conscience, c’est s’accorder le droit de se créer une vie meilleure. 
On se laisse souvent définir par nos habitudes, nos comportements qui dessinent et gouvernent notre personnalité. Changer, c’est se donner l’opportunité de créer son avenir de manière différente du passé, c'est également se permettre d'évoluer. 
Changer pour qui ?  Il est possible que pour certains d’entre nous, changer veuille dire devenir "parfait" ou tout au moins "correspondre à un certain critère familial, culturel ou sociétal : « Je veux changer car cette partie de moi est mauvaise », "...comme cela je serai plus apprécié". Je pense que nous ne devrions pas décider de changer juste parce que certains aspects de nous-même sont jugés mauvais ou pour satisfaire d'autres personnes.  Le propos de toute vie n'est-il pas de se créer une vie meilleure pour se sentir exister pleinement dans une joie partagée avec ceux qui nous sont importants ? 
Changer pour vivre mieux... Il y a une différence entre la perfection et la joie.

S'accepter est le meilleur moyen de changer

Il m’est souvent arrivé d’ignorer un aspect de ma personnalité que je n’aimais pas. Lorsque l’on juge une partie de soi « mauvaise », on a tendance à la renier, voire la rejeter. Mais pour changer un comportement, la première étape est de l’accepter. Comment peut-on changer, libérer quelque chose qui ne fait –soi disant- pas partie de soi ? 

Lorsque j’ai décidé d’accepter une de mes parties "sombres", j’ai alors ressenti de la compassion pour moi-même et j'ai pu la transformer tout en comprenant en quoi elle m'avait été utile. Je pense que nos côtés obscurs ne sont pas là pour nous torturer, ils nous servent, nous protègent quelquefois. En travaillant sur ces derniers pour s'alléger, ils nous permettre d’évoluer.

Changer, c’est évoluer. C’est également, en conscience, se permettre de créer du merveilleux dans sa vie, de la remplir, de tendre vers la meilleure version de soi-même tout en participant à rendre le monde meilleur. Chacun à son rythme et s’il le décide.

« On a l’âge de nos neurones » : changer c’est se donner une possibilité d’en créer de nouveaux. Tout apprentissage, c’est physiologique, induit de nouvelles connexions, autant d’informations et de nouveaux gènes qui agiront également sur notre biochimie.

Bons changements à tous, toujours pour votre meilleur !

Sandrine Moirenc

 

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Mots-clés: croyances, theta healing, changement

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